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Châssis, cuve et essieu

Les différents types de pulvérisateurs ont en commun de nombreux éléments.

Par ordre chronologique de progression du liquide dans le pulvérisateur, on rencontre :
La cuve => Le filtre (aspiration) => La pompe => Le régulateur => Le(s) distributeur(s) => Les tronçons de rampes => Le(s) filtre(s) => les buses ou pastilles

Le châssis

photo 1 - Pulvérisateur porté © Nicolas
photo 2 - Pulvérisateur semi-porté © Clemens
photo 3 - Pulvérisateur traîné © Nicolas

Généralement de conception mécano-soudé, le châssis d'un pulvérisateur viticole est composé de profilé en "U" ou en "tube". Le profilé en "U" offre certains avantages, en particulier la résistance à la corrosion

Lorsque le châssis est composé d'un profilé en "tube", il est important de veiller à ce les extrémités du châssis soit obturées pour éviter les phénomènes de corrosion interne.

Le système d'attelage :
Il existe 3 grandes familles d'attelage.

> Porté :
Le pulvérisateur est attelé au tracteur via les bras de relevage. Cette configuration est généralement privilégiée lorsque l'on souhaite embarquer un faible volume de bouillie ou bien que les manœuvres de bout de rang doivent être réalisées dans un espace restreint. (photo 1)

> Semi porté
:
Le pulvérisateur est composé de 2 ensembles. Le premier est attelé au tracteur via les bras de relevage. Il comprend la pompe, la régulation, la ventilation  ainsi que la rampe de pulvérisation. Le second est comprend la cuve et est traité par le premier ensemble. (photo 2)

> Traîné
:
Il s'agit de la configuration la plus répandue. Généralement attelé au tracteur via une barre à troue sur les bras de  relevage, les constructeurs proposent aujourd'hui une interface. Cette dernière stabilise l'ensemble et offre une rotation de l'attelage sur 2 axes. (photo 3)

La cuve

Cuve du pulvérisateur photo A. Martinet

C’est le réservoir de produit de l’appareil, une seconde cuve contient l’eau nécessaire au rinçage des circuits et à la dilution des fonds de cuve. Réalisées en polyéthylène ou en polyester stratifié.

Matériaux

Avantages

Limites

polyéthylène

▪ Nettoyage facilité

Résistante

Difficile à réparer

polyester stratifié

Facile à réparer

▪ Rugosité intérieure complexifie le nettoyage

Sensible aux chocs et vibrations

Le volume nominal :
Les cuves ont une capacité généralement comprise entre 300 et 2000 litres. Lorsque l'on parle de volume de cuverie, il faut distinguer le volume nominal, total, résiduel diluable et résiduel total.

> Volume nominal de la cuve :
capacité maximale de la cuve.

> Volume total de la cuve :
volume nominal + 5% de volume sécurité (Cf Norme EN 12761)

> Volume résiduel diluable :
volume de liquide restant dans le fond de la cuve après désamorçage de la pompe + dans le circuit de retour en cuve + dans les retours compensés + dans les filtres + dans le système d’agitation + dans les tuyaux de l’éventuel bac d’incorporation des produits.

> Volume résiduel total :
volume résiduel diluable + volume de bouillie restant dans les tuyaux de la cuve jusqu'aux diffuseurs.

Le volume de la cuve de rinçage doit être au moins égal à 10% du volume de la cuve principale.
On trouve également une mini cuve destinée au rinçage des mains ou des buses.

L'essieu

On trouve sur le marché trois types d'essieux :

> Essieu simple
> Essieu double
> Essieu boggie

Le choix du type d'essieu est orienté en fonction du volume embarqué, de la stabilité lors des traitements et la limitation du tassement des sols. Le positionnement des essieux sur le châssis est important. Il doit offrir une bonne répartition des masses,  tout en limitant le déport arrière.

Les essieux doubles ou boggie offre une bonne stabilité lors des chantiers de pulvérisation, limite la pression au sol et par conséquent les phénomènes de tassement.