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Pièces constitutives de la charrue décavaillonneuse

Decalex détail - Source MatéVi

Le corps de charrue

La décavaillonneuse se compose d’un corps de charrue, aux socs et versoirs de forme particulière adaptée au travail à réaliser.
Ce corps de charrue est positionné sur un dispositif qui permet l’escamotage au passage des ceps.
Sur les charrues les plus anciennes le dispositif de dégagement du corps de charrue était un parallélogramme déformable, actionné par le tâteur qui faisait office de levier.
Actuellement les dispositifs hydrauliques se sont imposés.

 

Deux systèmes principaux assurent le retrait de l’élément décavaillonneur :

Le vérin hydraulique

Le vérin hydraulique est la solution la plus employée. Le vérin commandé par un distributeur actionné par un tâteur, provoque la déformation du parallélogramme et le retrait du corps de charrue. La commande du distributeur peut être mécanique ou électro-hydraulique. La commande mécanique nécessite un peu plus d’effort pour le déclenchement, mais elle est plus progressive. Le dispositif hydraulique peut être alimenté par l’huile du tracteur, ou par une centrale indépendante. Chez  Egretier la centrale est une centrale à circuit fermé qui est caractérisée par une faible capacité de réservoir (caractéristique liée au circuit fermé), mais aussi l’emploi d’un fluide hydraulique particulier LHM, attention aux erreurs.

L'amplificateur de couple hydraulique

L’amplificateur de couple hydraulique, utilisé par Boisselet, est un système qui associe dans un même bloc un distributeur rotatif couplé à un moteur hydraulique. L’action sur le tâteur provoque la rotation d’un arbre de commande qui assure la rotation avec la même valeur angulaire, d’un arbre de sortie. Le rôle de ce dispositif est de multiplier le couple entre les deux arbres. C’est un organe compact, simple et robuste.

 

Différents types de versoirs

Le choix de la taille

Déterminé par 3 critères : le type de sol, la largeur de plantation et la forme de la vigne.

1. Incidence du type de sol

Plus la terre sera argileuse, plus la partie arrière du versoir sera élevée par rapport au sol.

2. Incidence de la largeur de plantation

Dans les vignobles étroits (largeur de plantation de 0,70 m à 1,40 m), le travail de chaussage se fait avec un seul corps butteur, plus la largeur de plantation augmente, et plus la longueur du versoir augmentera. Le choix de la longueur des versoirs de la décavaillonneuse, utilisée comme seul moyen de déchaussage suivra aussi cette règle. 

3. Incidence de la forme de la vigne

Plus la hauteur du tronc de la vigne sera montée et plus le galbe supérieur du versoir pourra être prononcé.

Le choix de la forme

Il est souvent déterminé par la longueur des versoirs. Ils sont généralement de forme cylindrique ou semi hélicoïdale. Plus le versoir sera court, plus sa forme sera cylindrique. Plus le versoir sera long, plus la forme sera hélicoïdale pour accompagner la terre.

Le choix de la pente

Il est essentiellement lié à la puissance de traction : plus la puissance est importante, plus la pente est importante pour permettre un meilleur curage du versoir. Autrefois, il était utilisé des boulons à eau en terre argilo-calcaire, pour permettre une lubrification des versoirs à faible pente.