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Réglage et utilisation de l'épampreuse chimique

Le réglage d'un tunnel d'épamprage chimique (comme tous les appareils de pulvérisation) s'effectue en plusieurs étapes.

Etape n°1 : déterminer le débit théorique de l'épampreuse chimique (D)

Ceci grâce à la formule de calcul suivante : D = (Q x L x V)/600

Le volume par hectare souhaité (Q) doit être compris entre 400 et 500 litres afin de mouiller correctement les pampres tout en limitant le ruissellement.

La largeur de travail (L) correspond à la hauteur du tronc assimilée à une surface plane.

La vitesse d'avancement (V) doit être comprise entre 3 et 4 km/h. Ceci afin d'assurer un débit de chantier correct tout en évitant les phénomènes de rebond.

Attention, le volume théorique (D) calculé correspond à un tronçon (une face). Pour connaître le débit total de la rampe d'épamprage, cette valeur doit être multipliée par 2 (puisqu'une tête d'épamprage comprend 2 tronçons).

Etape n°2 : déterminer le débit par buse (d)

Afin de pouvoir choisir correctement le couple buse / pression d'utilisation, il faut connaître le débit théorique par buse (d). Ceci en divisant le débit total de la rampe d'épamprage chimique (D) par le nombre de buses, généralement 4 (certains équipements peuvent être munis de 6 buses).

Etape n°3 : choix du couple buse / pression

Il est facilité grâce à l'utilisation d'abaques fournis par les constructeurs de buse. Ces documents fournissent les débits (L/min) des buses en fonction de la pression d'utilisation.

Il faudra privilégier des buses fournissant le débit souhaité (d) à faible pression afin de limiter les risques d'embrun, cette pression doit être voisine de 2 bars.

Toujours dans l'optique de limiter les embruns, l'angle de pulvérisation sera généralement de 80°. Les buses ayant des angles de 60° seront intéressantes lors d'intervention dans des parcelles ayant une hauteur de tronc assez faible.

Etape n°4 : réglage et vérification de la pression de travail

Cette opération est importante, car une légère variation entre le débit théorique (déterminer lors des phases précédentes) et le débit réel peut être constatée (constante du pulvérisateur). Cette perte de charge est normale, propre à chaque pulvérisateur puisqu'elle dépend de la conception du matériel (filtration, longueur du circuit hydraulique, etc.).